La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, est l’une des principales lois sur les droits des personnes handicapées depuis la loi de 1975. Si elle permet de mieux considérer les personnes les plus en limite dans leurs usages, notamment dans le domaine de l’architecture, elle est encore trop perçue comme une contrainte et/ou abordée comme une « recette de cuisine ».
Si la loi vise un objectif de résultats, ses décrets d’application visent un objectif de moyens. Soit réfléchir au « comment faire » (apporter une réponse au cas par cas) plutôt qu’au « pourquoi faire » au risque de générer une rupture de la chaîne d’usages et de déplacement, d’accroitre les situations de dépendances et d’exclusions. De plus, elle est trop centrée sur le handicap « moteur » (principe de mobilité et de circulation dans l’espace).
C’est pourquoi il est urgent de changer nos pratiques et de regard sur la différence.
Se centrer sur l’usage permet de mettre en adéquation la demande des utilisateurs (besoins et usages) avec l’offre des professionnels (cadre bâti et aménagements). C’est une vraie valeur ajoutée en termes de qualité de vie, d’expérience utilisateur et d’autonomie.
Comment ?
✅ En dépassant le processus de construction linéaire actuel pour s’inscrire dans une démarche qualité ;
✅ En changeant de regard sur le handicap pour s’inscrire dans une approche positive considérant la richesse de la différence au service de tous ;
✅ En (re)questionnant nos pratiques pour se placer dans un objectif de résultats et plus de moyens.
👉 Pour en savoir plus : https://bit.ly/3YkFKKK
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